A 3h00 de la France, le Maroc est assurément une destination de rêve pour les chasseurs en provenance du monde entier. Le nombre de pratiquants nationaux y est beaucoup moins important qu’Europe tandis que les cheptels de nombreuses espèces sont sous exploités et ne cessent d’augmenter au point de constituer une véritable menace pour les cultures agricoles. Ceci est particulièrement vrai du Sanglier.
La population de sanglier dans les montagnes de l’Atlas est devenue tellement importante dans les régions de Marrakech, d’Agadir ou d’Essaouira que ce ravageur de cultures est devenu l’ennemi numéro 1 des agriculteurs. Sa régulation est malheureusement sous exploitée et sa prolifération ne cesse de croître. Bien qu’ayant fait l’objet de mesures de régulation notamment par la chasse, seuls 9000 bêtes ont été abattues ce qui constitue malgré tout une augmentation de 67% par rapport à la saison 2011-2012 (dérisoire contre des centaines de milliers en France).
Si la situation reste préoccupante pour les agriculture, elle représente une véritable aubaine pour les chasseurs. La chasse au Sanglier est ainsi ouverte quasiment toute l’année et le nombre de têtes par chasse n’est que rarement limité. Plutôt que d’attirer comme parfois l’hostilité des populations locales, elles font généralement preuve d’une incroyable hospitalité et d’une véritable gentillesse envers les chasseurs qui sont perçus comme un soulagement à leurs soucis face à ce destructeur de cultures.
Au Maroc, le tourisme cynégétique est bien organisé à travers différentes sociétés de chasse très professionnelles toutes supervisées par la Fédération Royale Marocaine de Chasse et le Haut Commissariat des Eaux et Fôrets ().